Le moulin Rose et son étang, la ferme St-Éloi et sa mare, les bois de Buysdelle et de Verrewinkel, ainsi que leurs lisières forment une région réputée pour sa diversité écologique. L'idée de protéger ces lieux date des années '70. Mais il faudra attendre les années '90 pour le classement des bois.
Lieux | Superficie (*) | Statut du classement et date | Web |
---|---|---|---|
Ferme St-Éloi et ses abords | Classé le 14/10/1971 | (1) | |
Bois de Verrewinkel | 12,58 hectares | Classé le 19/07/1990 | (2) |
Bois de Buysdelle | 5,03 hectares | Inscrit sur la liste de sauvegarde le 12/02/1998 | (3) |
(*) d'après le cadastre consultable sur
www.brugis.irisnet.be
(1) doc.patrimoine.brussels
(2) arbres-inventaire.irisnet.be et
doc.patrimoine.brussels
(3) arbres-inventaire.irisnet.be et
doc.patrimoine.brussels
L'Arrêté du Gouvernement de la région Bruxelles-Capitale inscrivant le bois de Buysdelle (1998) le décrit ainsi :
« Probablement planté voici 200 ans, le Buysdelle, de même que le Verrewinkel, les Trois Bonniers et
le
Groendijk tout proches, appartenaient à la Fondation Saint-Eloy qui possédait une chapelle à Bruxelles, au bas
de l'actuelle rue de l'Ecuyer, et une ferme qui porte toujours le même nom, au hameau de Verrewinkel.
Bien que n'ayant jamais fait partie du massif sonien, le bois de Buysdelle n'en demeure pas moins un des
derniers vestiges de la forêt charbonnière, la chênaie à hêtres, à charmes ou à bouleaux qui couvrait au début
de notre ère tout le centre du pays. Le bois a d'ailleurs subi le même traitement sylvicole que le reste de la forêt
de Soignes.
Ce site présente des milieux écologiques du plus haut intérêt. On remarquera la présence de nombreux arbres
de grande taille : beau peuplement de hêtres, nombreux mélèzes ainsi qu'une intéressante population de chênes
essentiellement situés dans le bas du vallon. A cet endroit, près du ruisseau, croit un chêne remarquable de 4,4
m de circonférence.
La composante humide du site est due à la présence de nombreuses sources et d'un ruisseau.
Ce bois comprend en sa partie centrale un vallon fort encaissé couvert d'une hêtraie qui laisse place dans sa
partie supérieure à une vaste clairière.
L'intérêt esthétique est dû au paysage vallonné et à la présence de très nombreux arbres monumentaux.
L'intérêt scientifique est dû à la présence d'arbres remarquables et à des milieux écologiques rares liés au zones
de suintements et au milieu forestier. »
En 1993, BE demande une étude phytosociologique du bois de Verrewinkel au laboratoire botanique de l'ULB du professeur Martin Tanghe, étude suite à laquelle le bois est repris sur la liste des zones de haute valeur biologique (voir Perception écologique du Bois de Verrewinkel).
En effet, en 2000, le bois de Verrewinkel figure comme « domaine de très haute valeur biologique » sur la carte de l’évaluation biologique. Et en 2001, c’est une « zone noyau » sur la carte du « Réseau Écologique », reprise par le P.R.D. en 2002 (annexe au Moniteur Belge du 15 octobre 2002). Le bois de Verrewinkel occupe une place importante dans le cadre du « maillage vert ».
Le bois de Verrewinkel est répertorié comme « zone forestière » sur le plan régional d’affectation du sol (2002). Le code forestier y est d'application.
Attention, ces bois sont règlementés et seuls les piétons peuvent s'y promener !...
D'après l'arrêté de classement, il est notamment interdit :
• d'effectuer tout travail de terrassement, tout travail de nature à modifier l'aspect du terrain ou de la
végétation,
• de modifier en aucune façon l'écoulement des eaux dans le site et de déverser dans les cours d'eau et dans le sous-sol
aucune substance de nature à altérer la pureté des eaux et par à influencer la composition de la faune et de la flore,
• d'abattre, de détruire, de déraciner ou d’endommager les arbres et plantes (l'entretien normal des plantations reste
toutefois autorisé),
• d'ériger toute installation quelconque (fixe, mobile, ou démontable, provisoire ou définitive),
• de fumer ou de faire du feu.